
Amazonie
Surnommée "l'enfer vert" par les premiers explorateurs européens, l´Amazonie évoque encore aujourd’hui l'aventure. On rêve de sa jungle impénétrable, de ses animaux insolites (et dont la plupart n´ont toujours pas été recensés) : perroquets et singes pour l’ambiance sonore, bain avec les piranhas pour le frisson, senteurs tropicales permanentes et intactes. Essentiellement abrité au Brésil, ce tentaculaire "poumon de la terre" est également l’un des paysages constitutifs de plusieurs pays andins. Venezuela, Colombie, Équateur, Pérou et enfin Bolivie, où elle couvre près des deux tiers du territoire. Pour nombre d’ethnologues, la forêt amazonienne aurait constitué le premier habitat des peuples pré Incas, avant que ces derniers ne s´installent sur l’Altiplano. L’Amazonie bolivienne propose un dépaysement total, dans un environnement quasiment vierge. C´est l'un des joyaux naturels de notre planète !
À partir de la ville de Rurrenabaque, Plongez au coeur du Parc Madidi à la découverte de la faune et flore amazonienne: balade en pirogue, nage avec des dauphins roses, pêche aux piranhas, tête-à-tête avec des singes malicieux et bien plus encore !

Les missions jésuites
Les Missions (ou “Reducciones”) de la Chiquitania ont été fondées par les Jésuites à la fin du XVIIème siècle. Elles conservent de cette époque leurs églises, véritables joyaux de l’architecture baroque (restaurées, voire pour certaines reconstruites), un urbanisme particulier, et des coutumes religieuses et folkloriques toujours vivaces. Ici, comme dans la région de Moxos (Amazonie bolivienne) et au Paraguay, les missionnaires voulurent transformer en réalité une utopie : celle de la création sur terre de la “ville de Dieu”, et d’une évangélisation pacifique des populations indigènes. Et c’est patiemment qu’ils surent unifier, grâce à une religion, une langue (le Chiquitano) et des normes sociales communes, des Indiens de cultures différentes. Ces derniers, nomades jusqu’à l’implantation des Missions, furent non seulement initiés à l’agriculture, mais aussi à la peinture, la sculpture, la musique et la danse, tous arts pour lesquels ils démontrèrent une habilité et une capacité d’apprentissage spectaculaires. La réussite de cet ambitieux projet réside dans l’adhésion des Indiens au système qu’instaurèrent les Jésuites, système à la fois démocratique et humaniste.
Chez Terra Bolivia, nous proposons des tours des Missions Jésuites de 2 à 8 jours.
Cochabamba
La douceur du climat et l'abondance de la faune et la flore surent retenir les hommes arrivés lors de successives migrations vers ces plaines verdoyantes et fertiles. De nombreux vestiges précolombiens font de toute la région un site archéologique de première importance.
Des excursions fascinantes sont possibles vers les sites incas qui ont formés la culture cochala comme le site de ToroToro.
De charmantes bourgades coloniales, vieillissantes et peu connues jalonnent les hauts plateaux et représentent autant d'étape qui méritent le détour. Si les ruines incas de la vallée de Cochabamba évoquent un passé lointain, le parc national de Torotoro demeure inégalé quant à l'ancienneté.

Apolobamba
Cette région de brumes et de mystères est celle de chamans experts en herboristerie et guérison rituelle, les Kallawayas . Ils exercent ensuite leurs talents partout dans le pays, tandis que les meilleurs partent vers le Pérou, le Brésil, l’Argentine ou dans les principales villes de la Bolivie. On dit d’eux qu’ils seraient les derniers descendants directs des seigneurs de Tiwanaku, dont ils parlent encore la langue, le Pukina. Ce sont aussi et surtout les derniers détenteurs des secrets des plantes de l’Altiplano. Cette région résolument hors sentiers battus comblera à coup sûr le randonneur le plus exigeant en terme de rencontres (mineurs, indiens guérisseurs, etc…) et de grands espaces andins. Cette région qui s’étale entre 4000 et 5000 mètres d’altitude, est une région difficile d’accès et donc très peu visitée. En permanence, le chemin est bordé à l’ouest par d’éternels glaciers et à droite par de profondes vallées qui plongent vers l’Amazonie. La beauté des paysages et l’ambiance particulière des terres kallawayas (ruée vers l’or frénétique, médecine indienne) compenseront largement les efforts fournis. En contrebas du versant s’étale l’étendue infini de l’Amazonie. Il suffit de perdre un peu d’altitude pour pénétrer dans le parc de Madidi qui commence ici et qui se termine bien plus bas, vers Rurrenabaque. Les sommets principaux sont : Chaupi Orkho = 6 040 m (première ascension en 1961), Palomani = 5 920 m et Cololo = 5 916 m (première ascension en 1957).

Cordillère Royale
Les autochtones de l’altiplano n’ont jamais été réellement attirés par les hauteurs de la cordillère des Andes. La mythologie andine, transmise de génération en génération et toujours aussi présente dans les croyances populaires, a fait des montagnes de la Cordillère des Andes des personnages sacrés qu’il faut respecter, des voisins qui méritent l’offrande. Pendant qu’une divinité construit, une autre casse avec la même ardeur. "Wira" choisit les pierres pour édifier les montagnes, "Kjuno" les avalanches et les glaciers, pour les détruire. A l’issue des grandes guerres, les Dieux se rendirent compte de la beauté des Andes, et les transformèrent en de splendides pics de roche et de glace, dominant de leur tête le monde des hommes.
Que ce soit pour un trek d'un à plusieurs jours, pour une ascension d'un 6000 mètres ou encore pour une immersion chez l'habitant, la Cordillère saura vous combler !

La Paz
Le département de La Paz est celui qui comporte la plus importante diversité géographique en Bolivie.
La culture du département de La Paz est marquée par les coutumes du monde occidental et définie par les valeurs ancestrales des peuples Aymaras et Quechuas.
Le département possède une zone altiplanique, située à 3600 mètres d'altitude au dessus du niveau de la mer dont les principaux points d'attraction sont le Lac Titicaca avec ses îles telles que l'Ile du soleil, l'Ile de la Lune... et Tiwanaku (ruines de 1200 A.C.).
Le département comprend également la zone des Yungas, région paradisiaque des vallées et des plaines tropicales. Cette descente peut se réaliser à pied par les chemins de l'Inca (el Choro, el Takesi, etc.) ou en vtt para la route de la Mort !
Au nord du département on trouve l'Amazonie qui se caractérise par une végétation abondante.
Ne négligez pas impressionnante ville de la Paz, lovée au creux des montagnes et dont le symbole est le mont Illimani (6442 mètres d'altitude). Plongez au cœur de cette Ville Merveille et découvrez la vie quotidienne de ses habitants en flânant dans ses marchés colorés.

Oruro
Cette région centrale et occidentale est limitée à l´ouest par le Chili. Elle offre des paysages austères allant de majestueux pics volcaniques, de vastes étendues à la végétation rase, à des lacs et des déserts. L'économie de la région repose traditionnellement sur l'exploitation minière, l'agriculture et l'élevage de llamas.
Pantanal
A peine a-t-on pénétré dans le Pantanal via l’une des rares pistes surélevées, que le maladroit Jabiru (du haut de son mètre et encapuchonné de noir), symbole du Pantanal, nous accueille et nous invite en son domaine. Ce grand oiseau n’est qu’un formidable spécimen parmi une multitude d’espèces qui peuplent cette région quasi vierge d’activité humaine. Aigles, faucons, martins-pêcheurs, cormorans ou milans surgissent de toutes parts tandis que les magnifiques aras (les grands perroquets) bleus, rouges, jaunes se laisseront surprendre à l’aurore ou au crépuscule. La piste d’accès emprunte régulièrement des ponts de bois à partir desquels il est aisé d’observer des caïmans, le plus souvent immobiles sous le soleil au bord des points d’eau. Plus tard, à dos de cheval ou lors d’une balade à pied, nous partons à la rencontre de groupes de coatis ou de familles entières de capybaras, énormes rongeurs très présents dans tout le Pantanal (600 000 individus dans la région). Au cœur d’un des bosquets qui parsèment le gigantesque marécage à ses points les plus élevés (quelques mètres suffisent), notre guide « pantanero » nous livrera les secrets de cet environnement hostile et passionnant : plantes médicinales, arbres « mangeurs d’arbres », ainsi que les moyens mis en œuvre par l’homme pour s’adapter à ce milieu si particulier.
Le Pantanal, véritable symphonie naturelle conçue par un compositeur génial, se dévoile dans toute sa splendeur à qui n’hésite pas à endurer des conditions de confort sommaires.

Potosi
La région de Potosí est située au sud de la Bolivie. Sa ville principale est Potosí. Elle occupe la plus grande partie du sud de l'altiplano andin. Elle est limitée, au nord par le département d'Oruro, au nord-est par celui de Cochabamba, à l'est par ceux de Chuquisaca et de Tarija. Elle occupe en Bolivie une situation stratégique du fait qu'elle borde à l'ouest le Chili et au sud l'Argentine, pays voisins avec lesquels elle est en relation par des voies routières et ferrées très importantes.
La plus grande partie du relief de la région est montagneux, mais en son centre se trouve une importante portion de hauts-plateaux typiques de l'altiplano bolivien.
La région est constitué à l'est par la cordillère centrale bolivienne entrecoupée de vallées, mais possédant des sommets élevés. Au sud-est se trouvent les cordillères de Chichas et de Lípez, cette dernière contenant de très hauts sommets (l'Uturunco à 6 008 m et le Nuevo Mundo à 5 929 m).
Montagneuse, la région est connu pour ses ressources minières depuis la colonisation, la ville même de Potosí, située aux pieds du Cerro Rico (la « montagne riche ») étant naguère synonyme d'el dorado, ou plutôt d'argent. Des ressources géologiques continuent à être exploitées.

Sajama
La Cordillère Occidentale, frontière naturelle entre le Chili et la Bolivie, est d’abord la ligne de partage entre les paysages arides et désolés du versant Pacifique et les étendues peuplées (relativement) de l’Altiplano. Du haut de ses volcans, les Incas pouvaient contrôler efficacement un vaste territoire en même temps qu’ils procédaient à des rituels sacrés dans des cratères souvent parfaitement coniques et accessibles, à l’image de celui du Parinacota. Pour l’andiniste, c’est le plaisir d’évoluer dans un cadre somptueux chargé de traditions séculaires et la récompense au bout de l’effort, un panorama de premier choix : l’Altiplano bolivien d’un coté, et de l’autre, l’interminable descente jusqu’aux plages chiliennes du Pacifique. Les parcs nationaux de Sajama et de Lauca, cœur de cette cordillère, sont l’une des merveilles méconnues de l’Altiplano. Outre ses majestueux volcans, ils abritent de nombreuses espèces animales. Royaume des alpagas et des viscachas (lapins au long poil et à longue queue), on peut aussi y observer des troupeaux de vigognes, des ñandus et même quelques condors.

Salars et Lipez
Le bout du monde. Ce lieu n’est autre que la limite sud de la Bolivie, atteinte après des jours de piste à travers un paysage aride. Seuls des volcans millénaires en activité viennent troubler le repos de ce monde minéral. Nous nous trouvons à la laguna Verde, à plus de 4000 mètres d’altitude, dans le sud Lipez, à plusieurs jours de la première ville bolivienne. Mais avant d’atteindre ce lieu particulier, il faut traverser l’Altiplano, du nord au sud, et c’est tout le coeur de la Bolivie qui défile sous nos yeux jusqu’à Uyuni, ville far west sortie de nulle part, porte d’entrée des merveilles du Lipez. Le salar d’Uyuni, immense surface dure comme du roc d’où émergent quelques îles peuplées de cactus géants, preuve que même ici la vie n’a pas renoncé. Plus au sud, nous pénétrons véritablement dans le désert du Lipez, où les lagunes multicolores jalonnent notre parcours jusqu’à la frontière chilienne. C’est aux alentours de ces îlots de vie que l’on rencontre les véritables propriétaires de la région : les flamants, qui nous lancent des regards hautains, les pattes trempées dans l’eau glacée...

Santa Cruz
La région de Santa Cruz bénéficie d’un climat privilégié et d’une nature généreuse. Elle allie à ses beautés naturelles une population à l’accueil chaleureux et qui a su conserver ses traditions, sa tranquillité et son art de vivre. Les attractions, souvent méconnues des visiteurs du pays, sont nombreuses tout autour de Santa Cruz, qui servira de base pour les visites dans la zone : l’imposante forteresse inca de Samaipata, le parc Amboró où la forêt épaisse recèle de rivières cristallines et des cascades enchanteresses au milieu des cris de singes et des chants de perroquets, les Missions Jésuites, joyaux de l’architecture baroque, déclarées Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco. En poursuivant vers l´Est et la frontière brésilienne, ne négligeons pas les hauts plateaux de Roboré, et l´incroyable exubérance de la flore et de la faune du Pantanal. A moins que l´on ne préfère partir sur les traces du fameux guérillero: la route du Che. Enfin, dans le Nord du département, isolé en pleine Amazonie et totalement préservé, le parc Noël Kempff, inscrit au Patrimoine Mondial de l´Unesco.

Sucre
Sucre la blanche, première capitale de la Bolivie, ressemble aujourd’hui à une capitale provinciale à la vie tranquille. Sa richesse architecturale est inégalée. Ici, aucun gratte-ciel ne vient déranger l’harmonie des pierres blondies par le soleil, ni le savant étagement des toits roux et les lignes sobres et claires des nombreux clochers de la ville. A 65 km de Sucre, la bourgade de Tarabuco fut fondée pour endiguer les expéditions des indiens Chiriguanos venus du sud. Elle est aujourd’hui connue pour son marché artisanale, l’un des plus typiques du continent, et pour ses habitants qui ont gardés intacts leur art vestimentaire et les traits particuliers de leur race, finesse du visage et haute stature.

Tarija
Le département est un concentré de la Bolivie.La Tarija andine(vers la cordillère de Sama), la Tarija des vallées(les environs de la ville) et la Tarija tropicale(le Chaco). Ne boudons pas notre plaisir : cette terre de production vinicole (le vin rouge d´altitude et le Singani sont particulièrement réputés) offre également une riche gastronomie, à déguster au son du violon tzigane, mêlé à celui du bombo des gauchos argentins. La région regorge également de peintures rupestres et de trésors paléontologiques, sans compter les réserves naturelles de Sama et de Tariquía.

Lac Titicaca
Plus qu’un nom qui évoque nos rêves d’enfance, un véritable symbole de l’Amérique du sud. Carrefour des plus anciennes civilisations amérindiennes, lieu de passage de grands destins historiques, le lac Titicaca a depuis toujours exercé un grand pouvoir de fascination sur les voyageurs et les conquérants.Le Titicaca est certainement le lac le plus sacré de la culture andine : de cette mer intérieure est né Tunupa, le Dieu créateur des Aymaras, cette culture millénaire qui avait établi sa « capitale » à Tiwanaku. Il s’inscrit dans un cadre grandiose, entre le Pérou et ses mystères et la barrière de la Cordillère Royale, suite ininterrompue de sommets enneigés à plus de 6000 mètres. Au gré du vent, on se laisse entraîner par un pêcheur de l’île du Soleil, berceau de la mythologie inca. Sur les îles on découvrira de nombreux vestiges : le temple de Chinkana, le fameux temple du soleil, ou encore le temple des vierges sur l’île de la lune. Les croyances ici se mélangent aux légendes toujours vivantes et il n’est par rare de se faire conter l’une d’elles par l’un des sages du village de Kalahuta ou de Tiquira. En toute simplicité, autour d’un feu quand l’heure du bivouac est venue, sous une voûte étoilée d’une pureté cristalline.

Tupiza
Ce département à beaucoup à offrir tels que les paysages lunaires autour de Tupiza.
Lorsque l´on arrive à Tupiza (2950 m), en provenance des lagunes perdues du Grand Lipez, ou accompagnant l´une des toutes dernières caravanes de lamas de « la route du sel » qui pratiquent le troc entre l´altiplano et les vallées centrales, une sensation de douceur vous saisit alors. A Tupiza, la lumière rasante du soir sur les montagnes multicolores, la silhouette des cactus, comme autant de sentinelles gardant l´entrée de canyons aux formes torturées, les paysans rejoignant leur domicile au pas lent de leur monture… les « Terres Rouges » du Sud de la Bolivie ressemblent à un immense décor de western. Fermez les yeux, ne voyez-vous pas défiler les mules chargées de minerais d´argent ? Et derrière ce nuage de poussière, n´est ce pas le Kid et Butch Cassidy, attaquant la recette de la compagnie minière Aramayo ?

Yungas
Naissant dans les plus hauts sommets andins de la Cordillère Royale, les vallées des Yungas se jettent abruptement dans le bassin amazonien. Des pistes vertigineuses permettent d´arpenter cette sorte de paradis terrestre. À mesure que l'on descend de l'altiplano si proche, le paysage minéral fait place à une flore plus colorée, à des parfums nouveaux et à des cascades qui semblent tomber du ciel. Plus loin, la végétation s'épaissit encore, jusqu'à prendre des allures de forêt vierge. Sur des pentes invraisemblables sont cultivés quantité de fruits et légumes, qui alimentent les marchés de l'altiplano : melons, mangues, papayes, bananes et café poussent en abondance au milieu des perroquets et des singes. Sans oublier la coca, bien sûr, dont la culture est ici traditionnelle. Les Yungas offrent de nombreuses possibilités : raids découverte en 4X4, randonnées à pied, parcours inédits en VTT, descentes de rivière en rafting, ou tout simplement farniente tropical…