La Bolivie en mots-clés
Terra bolivia

Pour vous aider à préparer votre voyage en Bolivie et à vous adapter à la culture locale, nous avons listé pour vous les essentiels à connaître. Bonne découverte !


Achats : que ramener de votre voyage en Bolivie ?


Vous trouverez dans les principales villes (La Paz, Sucre, Potosí et Santa Cruz) d’assez beaux objets d’artisanat bolivien. Outre les incontournables llu’chus (les bonnets andins) et les t’ilinchos (figurines en céramique), nous vous conseillons les tissus des Andes ou d’Amazonie : un Macha de Potosí, un Charazani de La Paz et surtout un tissu j’alqa ou tarabuco de Sucre, vrais chefs-d’œuvre d’art textile. La Bolivie est aussi le pays des chapeaux et des masques. Ces derniers sont portés traditionnellement par les danseurs boliviens.

- En voyage à la Paz ? Les amoureux de couleurs ramèneront une « mesa » de la Calle Linares. La mesa est le kit des monts et merveilles, nécessaire pour honorer la Pachamama, lors du rite de la challa. Sachez aussi que la mesa comprend un fœtus de lama (âmes sensibles s’abstenir). La calle Sagarnaga offre d’intéressantes boutiques d’artisanat bolivien. Il y a aussi les magasins pour touristes pressés mais ce ne sont pas ceux-là que nous vous conseillons.

- En voyage à Potosí ? Faites un petit tour dans le « mercado artesanal »

- En voyage à Sucre ? Allez au musée du projet Asur (J’alqa-Tarabuco). On y trouve les plus beaux tissus artisanaux de Bolivie. Les plus somptueux coûtent 300 US$, mais à partir de 20 US$, on en trouve des ravissants.

- En voyage à Santa Cruz ? La spécialité locale est le bois. Le magasin « Arte Camba » propose les plus belles répliques d’objets des missions jésuites.


Alcool : quelles sont les boissons typiques en Bolivie ?


La Bolivie possède une vraie culture alcoolique, on l’appelle « cultura chupistica ». Toute occasion est bonne pour boire un « Chuflay », cocktail à base de Singani (la grapa locale) ou une « Paceña », la bière la plus répandue. Ce phénomène de société présente autant d’aspects intéressants que de conséquences négatives pour le pays. Car si l’on tient compte des innombrables fêtes, on finit par boire tout au long de l’année. Il faut donc avoir une bonne descente lorsqu’on accepte une invitation. Dans les villes, l’alcool est l’expression du côté machiste de la société bolivienne.

Dans les campagnes, la consommation d’alcool est liée aux rites des religions animistes des Andes et d’Amazonie. Ne pensez surtout pas que tous les Boliviens sont des alcooliques, seulement ils aiment boire et faire la fête presque autant que les Bretons !


Altiplano : des paysages à couper le souffle


Au sud du Pérou, la Cordillère des Andes se divise en deux pour donner naissance à la Cordillère Royale et à la Cordillère Occidentale. Entre ces deux cordillères, en plein cœur de la Bolivie, émerge un immense espace à plus de 3 600 mètres d’altitude. L’Altiplano est un véritable mystère géologique peuplé de légendes. Terres des Aymaras et des Quechuas, l’Altiplano est le vrai cœur de la Bolivie et de l’Amérique du sud.

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Altitude : le mal des montagnes ou « Soroche »


Le premier jour, vous serez certainement affectés par l’altitude. Les symptômes habituels du mal des montagnes sont : migraine, manque d’appétit, fatigue. En général, ces effets s’estompent rapidement (au bout de 1 ou 2 jours selon les personnes) à condition de respecter un certain calme et une dose d’efforts raisonnables. N’hésitez pas à :
- boire beaucoup d’eau et du maté de coca (tisane de feuilles de coca)
- gérer vos efforts, en évitant tout effort brusque
- à éventuellement prendre une aspirine en début de journée pour fluidifier votre sang

Comment (vraiment) soulager le mal des montagnes ?


Amazonie bolivienne : le poumon vert de la Terre


On oublie souvent que près des deux tiers de la Bolivie se trouvent en Amazonie. Lors d’un voyage en Amazonie, vous serez surpris par l’incroyable diversité de paysages. On y trouve bien sûr la forêt primaire mais aussi la pampa, grandes étendues « ouvertes », idéales pour l’observation de la faune. Le parc national du Madidi, véritable porte d’entrée vers l'Amazonie, possède l’écosystème le plus riche au monde, de par son étagement depuis le niveau de la mer jusqu’à 5 000 mètres d’altitude.

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Andes : l’impressionnante Cordillère Royale


“Dieu est loin et nous devons négocier avec ses intermédiaires, les montagnes”. Malgré ce proverbe Aymara, les autochtones de la Cordillera Real n’ont jamais été réellement attirés par les hauteurs. Même aujourd’hui, rares sont les boliviens que l’on rencontre en haute altitude. Pour eux, la montagne demeure une divinité qu’il faut respecter, un voisin qui mérite des offrandes quand on ose le déranger. Et pour ces « gringos » étranges qui s’aventurent jusqu’à son sommet ? Forcément, ils vont y chercher de l’or mais ils n’en parlent à personne…

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Artisanat bolivien


L’artisanat de n’importe quel lieu du monde est une expression culturelle, qui chaque jour acquiert de nouveaux adeptes ; ceux qui apprécient le travail manuel et personnalisé. Quand le touriste étranger arrive en Bolivie, il peut trouver une grande variété d’articles artisanaux à des prix justes : des articles de décoration, des habits et accessoires confectionnés par des associations d’artisans, composées en général de familles entières, qui ont trouvé dans la pratique de cet art une manière de générer des revenus.

C’est ainsi que des milliers de familles boliviennes se nourrissent chaque jour grâce à l’artisanat. Un des habits les plus connus pour combattre les basses températures de la région de l’Altiplano est bien sur le poncho. D’origine préhispanique il est apparu sous le nom de « Unku ». Un autre élément très fortement employé dans la confection de pièces artisanales est l’aguayo, un tissu typiquement andin, d’origine précolombienne également et avec une énorme charge culturelle. Chaque aguayo raconte une histoire. La trame du tissu, les couleurs, les fils, les dessins, etc. en disent long sur les personnages, les habitations et le mode de vie des communautés et des tisserands.


Attitude


Les voyages forment et instruisent, et pas seulement la jeunesse ! C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’un pays du tiers monde, où, en tant que touriste, vous serez confronté à des situations inhabituelles pour un Occidental.

Tout d’abord, soyez patient : les horaires et le temps n’ont pas ici l’importance qu’on leur prête en Occident. En Bolivie, le temps passe plus lentement. Les retards, ces cadeaux que nous fait le temps, font partie du paysage quotidien des transports terrestres. Il faudra préparer des itinéraires de voyage élastiques, avec un ou deux jours de marge au cas où. Inutile de vous fixer un timing serré : vous risquez de ne pas profiter du pays ou de rater votre avion.

Partez à la découverte d’horizons inconnus, de fêtes uniques et originales. La Bolivie vaut sans doute bien plus par sa culture et par ses hommes que par son fabuleux trésor de Potosí.


Capitale de la Bolivie : La Paz ou Sucre ?


La Bolivie possède la particularité d’avoir 2 capitales. Considérée comme la ville la plus haute du monde, la Paz est la capitale administrative où siègent le pouvoir exécutif et législatif du pays. Quant à Sucre, elle est la capitale constitutionnelle de Bolivie où se concentre le pouvoir judiciaire.

Explorez Sucre, la ville blanche et plongez dans le passé colonial de Bolivie.


Ch’alla


La Ch'alla est une cérémonie andine d’offrandes à la Pachamama (La Terre-Mère) en échange de sa protection. Un yatiri (chaman aymara) prépare une mesa composée d’offrandes colorées, de feuilles de coca, de figurines en sucre, de confettis, de serpentins, de pétales de fleurs, de tabac et d’un fœtus de lama. Ce dernier est utilisé comme porte-bonheur. Pendant votre visite guidée de la Paz, nous vous amènerons au mercado de las brujas (marché des sorcières) et vous expliquerons les différents rites et rituels andins. En ville, les locaux pratiquent la Ch’alla au moins une fois dans l’année, en février au moment du carnaval. Le vendredi du carnaval, on va « challer » les bureaux entre collègues tandis que le mardi c’est au tour des maisons.

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Cinéma bolivien


Cinéphiles du monde, unissez-vous ! Allez à la Cinemateca Boliviana, à La Paz, ou à l’Institut ibéro-américain de Santa Cruz. Il faut aussi guetter les festivals de cinéma à la Casa de la Cultura où des cycles de cinéma européen sont souvent organisés. Mais surtout, ne manquez pas les films du réalisateur bolivien Jorge Sanjines (Yawar mallku, La Nation clandestine). Ce sont de véritables chefs-d’œuvre. Quant aux “blockbusters” américains, on peut les voir trois ou quatre mois avant leur sortie en salle en Europe (en anglais, sous-titrés en espagnol), pour moins de 4 euros.

Quels films regarder pour préparer son voyage en Bolivie ?


Coca, l’or vert de Bolivie


La feuille de coca, bien sûr, dont la culture est ici traditionnelle. De tous temps en effet, les mineurs et les paysans du haut plateau ont tiré profit, pour supporter leur labeur et la rudesse du climat, de ses propriétés anesthésiantes et coupe faim. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui oublient ces vertus ancestrales pour l’assimiler à la cocaïne. Elle est au centre de la politique et du destin du pays. D’un côté, les pressions américaines pour éradiquer les champs de coca. De l’autre, la pression populaire qui vient de placer à la deuxième place des élections présidentielles de juin 2002 Evo Morales, le défenseur des « cocaleros ».

Feuille de coca : ses multiples bienfaits sur la santé

La Bolivie ne produit « que » 30 % de la production mondiale de feuilles. Néanmoins, le phénomène de la drogue pollue de plus en plus les cercles politiques traditionnels en gangrénant une partie de l’establishment bolivien. Ainsi, de graves accusations de corruption ont été portées contre l’ancien président Jaime Paz Zamora (1989-1993), lequel, lors de l’Exposition universelle de Séville, avait déclaré que « coca n’est pas cocaïne ». Il avait voulu démontrer l’innocuité des feuilles en les apportant sur place. Il est vrai que la feuille consommée depuis près de deux mille ans par les Tiwanakotas et les Incas ne possède que d’infimes quantités d’alcaloïde.

La coca était alors considérée comme un complément nutritionnel. On ignore, ou l’on feint d’ignorer, que la consommation de feuille de coca en dépit de son goût amer, apporte des sels minéraux et des calories à l’organisme et revêt aussi un caractère mystique. Ce seront les Espagnols et le « boom » des mines de Potosí (explosion en quechua) qui vont relancer les cultures de coca, interdites depuis le début de la colonisation par l’Église catholique en raison de leur élément religieux. L’intensif travail dans les mines, le besoin toujours croissant de main-d’œuvre, relancent la culture de la coca (dans les Yungas) et permettent de faire d’une pierre deux coups. On augmente la productivité du travail en même temps que l’on vend aux mitayos (les mineurs de l’époque) les précieuses feuilles.

Ce qui s’appelle en microéconomie de cuisine « avoir le beurre et l’argent du beurre ». Quelques années plus tard, alors que Freud dévoile les « vertus thérapeutiques » du sulphate de cocaïne et que Paris boit le vin de coca de Mariani, on est loin d’imaginer que ces découvertes de la « Belle Époque » vont engendrer deux phénomènes de société du XXe siècle.

Le Coca Cola d’abord. « Le symbole du XXe siècle » selon Eduardo Galeano, et la paranoïa de la déesse blanche qui atteint son faîte dans les années des « golden boys » et du scandale Iran-Contras aux Etats-Unis. Justement, ce sont les mêmes qui, pour des motifs de raison d’Etat (voir les ouvrages d’Alain Labrousse) ont ouvert les portes à l’une des plus meurtrières des drogues, qui accusent aujourd’hui les pays andins d’être les nouveaux “empires du mal”. En oubliant que le problème de la cocaïne, comme de tout bien qui existe dans une société de consommation, est économique. Alain Touraine ne croit pas si bien dire lorsqu’il affirme que les tensions du marché de la drogue sont la meilleure illustration de la loi de l’offre et de la demande.


Concerts de musique bolivienne


Il est possible d’assister à des bons concerts de musique bolivienne, tout au long de l’année, dans les peñas, les maisons de la culture ou les théâtres locaux. Les grands groupes comme “Los Kjarkas”, “Savia Andina”, “Altiplano”, “Jacha Mallku”, “Rumillajta” se produisent souvent en période de Noël et pendant les mois de juillet-août.

Tout savoir sur la musique bolivienne.


Contrastes boliviens


Sa géographie d’abord. Grande comme deux fois la France, la Bolivie propose une diversité incroyable. Altiplano, Llanos, Titicaca, Yungas, Lipez, Amazonie, autant de noms pour des paysages sans rapport les uns avec les autres. Haut plateau perché à 4000 mètres et entouré de sommets culminant à plus de 6000 mètres d’altitude, plaines infinies se perdant aux confins du Brésil et de l’Argentine, désert de pierres et de volcans où les températures peuvent osciller entre + 20 et – 25 degrés en l’espace de 24 heures, vallées intertropicales à la douce moiteur… Il n’est pas rare de commencer une journée sur un glacier, à plus de 5 000 mètres d’altitude, et de la terminer au bord d’un torrent, un jus de papaye à la main en écoutant le chant des perroquets.

Immersion dans les contrastes boliviens


Drogue : peut-on en consommer en Bolivie ?


Janiwa ! (aymara), Mana ! (quechua), No ! (espagnol). Tout simplement non ! L’article de loi 1008 punit sévèrement les personnes détenant de la drogue, ne serait-ce qu’en petites quantités.


Football : le sport national en Bolivie


Santa Maradona, priez pour nous ! En Bolivie, le “fútbol” tient la place d’une vraie religion. Surtout depuis que l’équipe nationale du Diable Etcheverry et des Platini Sanchez, Cristaldo, Moreno et autres jeunes étudiants issus de l’académie Tahuichi Aguilera de Santa Cruz ont conduit le pays à la Coupe du Monde de football en 1994 aux États-Unis.

Le rendez-vous suivant en Bolivie, fut celui de juillet 1997 pour la Copa America de Fútbol, une belle occasion de voir la Bolivie donnant l’un des plus beaux matchs de ces dernières années, perdant la finale contre le Brésil…

Pendant votre voyage en Bolivie, vous pouvez assister à un derby Bolívar-Strongest à La Paz ou à un San José-Wilstermann à Oruro.


Gares


Les gares routières, nommées « terminal de bus », sont les points de départ et d’arrivée des bus locaux (à quelques rares exceptions près). Relativement bien organisées, elles présentent des guichets de toutes les compagnies, où sont indiqués horaires et destinations. On y trouve aussi parfois un bureau de poste et des cabines Entel (le réseau téléphonie bolivien). La mieux administrée est celle de Cochabamba qui dispose même d’un distributeur automatique de billets Enlace.


Heures d’ouverture


En général, du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 18h30 pour les commerces et les administrations. Les banques ferment entre 16h et 17h. Dans les villes de l’Oriente et à Tarija, l’activité ne reprend que vers 15h, chaleur oblige.


Hora Boliviana


Autrement dit, pour la majorité des Boliviens, la ponctualité n’est pas un impératif catégorique. Lorsque vous prenez un rendez-vous avec quelqu’un, précisez toujours s’il s’agit de la hora boliviana (+ 30 min d’écart) ou pas.


Marraqueta


Ce délicieux pain bolivien ressemble à une mini-baguette dodue à la française. Coupez la marraqueta en 2 puis insérez-y quelques tranches d’avocat, de tomates savoureuses et des feuilles de quirquiña (coriandre bolivienne). Vous obtiendrez le fameux sandwich de palta, un des petits déjeuners et encas typiques de Bolivie.


Marchandage : comment négocier en Bolivie ?


« Rébajame Case ! »

Cette expression permet d’établir un lien de confiance avec le commerçant (le “casero” ou la “casera”, tout en demandant une ristourne. Le marchandage fait partie des mœurs boliviennes, mais les réductions consenties ne dépassent que très rarement 25 % du prix initialement annoncé.

Cependant, ne cherchez pas à dévaluer le prix de l’artisanat local, sa survie en dépend. Il y a quelques années, de nombreux « chercheurs » nord-américains ont commencé à acheter des j’alqa (les meilleurs tissus de la Bolivie) à 5 dollars la pièce, car les paysannes ignoraient la valeur réelle de leurs produits. En fait, ces pièces valaient cent fois plus. Les Américains en question leur ont d’ailleurs consacré un musée à San Diego. De plus, les tissus j’alqa ont failli disparaître à jamais de la culture bolivienne, les femmes de la région ayant besoin de disposer de modèles antérieurs pour assurer le continu de leur fabrication. Voilà encore un enchaînement de faits qui confirme qu’on ne saurait cueillir une fleur sans déranger une étoile.

Les 12 secrets cachés de la Bolivie


Média


Nous parlerons de la presse écrite avant tout. Pour à peine 80 000 lecteurs potentiels, la Bolivie possède une presse écrite sérieuse, d’un style proche de son voisin le Chili, très peu de presse à sensation, plutôt des journaux “politically correct”.
- Nueva Economía : hebdomadaire d’économie et de management, dans la lignée du magazine français L’Expansion. Idéal pour les gens en voyage d’affaires en Bolivie.
- La Presencia : journal de La Paz proposant une ligne éditoriale catholique de gauche, un peu à l’image du Monde.
- La Razón : journal d’affaires bolivien de la Paz. Produit tous les jours un supplément Economia y Negocios assez complet. Ses équivalents sont :
- El Deber à Santa Cruz et Los Tiempos à Cochabamba.
- El Siglo : journal de Potosí.


Paceño.a


On appelle « paceño » un habitant de la Paz (paceña au féminin). Fiers de leur culture et de leur ville époustouflante, ils sont aussi connus pour leurs traditions et leur forte identité régionale. L’espagnol est la langue principale à la Paz mais de nombreux paceños parlent également l’aymara. Paceña est également le nom d’une bière locale, véritable fierté nationale !


Politique


Sujet toujours délicat à aborder : la politique. Surtout si elle est aussi chaotique que celle de la Bolivie. En effet, depuis la création de notre agence de voyage en 2000, nous avons vu se succéder 7 présidents à la tête du pays. Pour une république démocratique c’est un sacré record ! Le plus célèbre d’entre eux est Evo Morales. D’origine aymara, c’est le premier président indigène de l’État Plurinational de Bolivie, qu’il a dirigé de 2006 à 2019. Suite aux élections présidentielles d’octobre 2019, Evo Morales sort vainqueur au premier tour. Accusé de fraude électorale par l’opposition, il démissionnera 3 semaines après mettant fin à une importante crise politique et de violentes manifestations dans tout le pays. Luis Arce, ancien ministre de l’économie et bras droit de Morales, remporte les élections présidentielles en octobre 2020. L’opposition n’ayant pas réussi à s’unir après la démission d’Evo Morales, le Mouvement vers le socialisme (MAS) reste au pouvoir.


Pourboire


Il s'agit d'une pratique usuelle mais non obligatoire. La question du pourboire dépend de votre « feeling », de la qualité́ de l’attention reçue, de l’intensité́ du travail fourni, mais aussi de la durée du service. Si vous appréciez le service de votre guide, n’hésitez pas à lui faire savoir en lui versant un pourboire à la fin de journée ou de la visite. Au restaurant, pour vous donner un ordre d’idée, comptez environ 10 % du montant de la note.


Salteña


Pendant votre voyage en Bolivie, vous pourrez déguster une salteña à tous les coins de rue ou presque. Ce petit chausson est la version bolivienne de l’empanada. Elle est farcie de bouillon épicé, bœuf ou poulet, pommes de terre, œuf dur, olives et petits pois. Un vrai régal pour les amateurs de sucré-salé ! Très juteuse, nous vous conseillons de la manger à la verticale afin que le jus reste bien en bas. Cap ou pas cap de ne pas en faire tomber une goutte ? ;)

Tout savoir sur la gastronomie bolivienne


Sécurité : est-ce dangereux de voyager en Bolivie ?


La Bolivie est un pays sûr, d’après certains le plus sûr d’Amérique latine. Malheureusement, il est souvent assimilé à des voisins moins rassurants comme la Colombie, le Pérou ou le Brésil. Cependant, certaines précautions s’imposent contre la petite délinquance depuis quelques années, suite à la crise économique qui sévit dans les grandes villes.

Quant aux vols d’objets personnels, c’est comme partout dans le monde, dans les trains, les bus de nuit, les gares ou certaines rues du centre-ville.

Comme pour tout séjour à l’étranger, nous vous conseillons vivement de souscrire une assurance voyage qui vous couvrira en cas d’imprévus ou problèmes de santé. N’hésitez pas à demander conseil à votre conseiller voyage Terra Bolivia au moment de votre réservation.

Partez en voyage en Bolivie en toute sécurité avec l’équipe Terra Bolivia


Téléphérique


Officiellement baptisé Mi Teleferico, le téléphérique de la Paz a été mis en service pour la 1ère fois en 2014, avec seulement 3 lignes. Aujourd’hui il en compte 10 et permet de prendre de la hauteur et de visiter La Paz de façon originale.

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