La découverte de l'Altiplano
Cécile, Julie et frédéric, Voyageurs terra bolivia
La Bolivie faisait partie de nos destinations favorites depuis de nombreuses années. Mais c’est un pays qui reste compliqué à organiser, que faire, ou se rendre, quels sont les incontournables… En juillet 2022, nous nous sommes lancés à la découverte de ce magnifique pays mais avec l’aide précieuse de Terra Andina Bolivia. Lucie et Fabrice nous ont proposé plusieurs variantes, l’Amazonie ou les hauts sommets de la fameuse Cordillère des Andes, … Mais il y avait dans chacune des propositions qui nous étaient faites, toujours l’Altiplano !
Alors nous avons fait confiance en l’équipe de Terra et nous sommes allés à la découverte d’un endroit unique au monde.
La découverte de l'Altiplano
Arrivée à Uyuni très tôt le matin en bus hyper confortable de La Paz, notre super guide et chauffeur Marcelo nous attendait avec un grand sourire. Les sacs à dos chargés dans le 4x4 et nous voilà en route vers l’inconnu…
Je crois que je me souviendrai toujours de ce que Marcelo nous a dit de suite en montant dans le 4x4 : « Ce que vous allez découvrir durant ces 5 jours est la clé de votre voyage »
Nous quittions Uyuni en direction du Salar, le plus grand désert de sel au monde !
Nous n’avons jamais vu un endroit aussi grandiose
Unique ! C’était le bon terme. Nous n’avons jamais vu un endroit aussi grandiose. Il y a une atmosphère particulière qui règne autour de ce désert, tout d’abord à cause de l’altitude (plus de 3600 m), mais aussi par cette immensité de sel d’un blanc immaculé. Nous avions la sensation d’être les premiers à marcher à cet endroit.
C’est compliqué d’exprimer par écrit l’émotion que le Salar nous provoque. C’est un endroit magique et c’est tout simplement un privilège d’y être.
Nous sommes passés par l’île aux cactus, Incahuasi, qui offre une vue splendide à 360° sur tout le désert et les volcans qui l’entourent. On se croyait au-dessus des nuages sur une île au milieu de nulle part. C’est à couper le souffle tellement c’est beau !
Les nuits resteront également gravées à jamais dans nos mémoires. Les hôtels avaient tous un charme particulier. Construit en sel, le sol n’était que du sel « fin ». Aucune décoration au mur puisque le mur en lui-même était une œuvre d’art. Seulement les nuits étaient fraîches. Nous étions emmitouflés sous plusieurs épaisseurs de couettes et il ne fallait surtout pas se lever la nuit pour une envie pressante car très souvent il n’y avait pas d’électricité avant 6h le matin, quand il faisait déjà jour. Mais la qualité des repas nous faisait oublier le froid du Salar, sans parler de la gentillesse des Boliviens qui ont le cœur sur la main, toujours un sourire radieux malgré une vie difficile. Des visages ridés témoignent de la rusticité du quotidien. C’est un peuple attachant qui vit au jour le jour dans des conditions que nous ne pouvons pas imaginer.
Nous sommes toujours seuls au monde sur une planète inconnue et déserte
Et notre périple continue vers le désert de Siloli. Nous sommes à plus de 4200 m, mais nous supportons bien l’altitude. Sur les conseils de Marcelo, nous buvons du maté à la coca afin d’éviter les maux de tête. Le paysage est toujours aussi grandiose. Des volcans culminant à 5900 m nous entourent. Nous empruntons des pistes et nous sommes toujours seuls au monde sur une planète inconnue et déserte.
Nous passons de lagunes en lagunes, tout en longeant la frontière chilienne. Des flamants roses se laissent approcher, des lamas, alpagas et vigognes profitent de cet environnement en toute liberté. Que c’est beau à voir !
« Ce que vous allez découvrir durant ces 5 jours est la clé de votre voyage ! »
Marcelo avait raison. Nous venions de passer les 5 plus beaux jours de notre vie. Des paysages uniques au monde. Nous sommes passés d’un désert de sel ou rien ne pousse, ou aucune espèce ne peut survivre, à des paysages de montagnes avec des lagunes aux couleurs sorties d’un film de science-fiction et habitées par des flamants roses par milliers, en passant par des plaines où les vigognes et les alpagas vivent en toute quiétude, sans oublier la région des volcans encore en activité dégageant des odeurs « d’œuf pourri ».
En définitive, nous n’allons pas en vacances sur l’Altiplano mais nous voyageons sur plusieurs planètes. On en prend plein les yeux !!!
Cécile, Julie et Frédéric.
Nous vous convions pour LA grande traversée de l'Altiplano, en Bolivie, au Chili et en Argentine.