Podcast dans les rues contrastées et métissées de La Paz
Alice prevot et lucie gosnet

Nous débarquons à La Paz par El Alto. Le dépaysement et l’immersion sont immédiats ! Nous sautons dans un taxi pour traverser ce marché géant et nous nous arrêtons à la première station de téléphérique. Nous prenons de la hauteur et nous nous rendons compte vue du ciel à quoi ressemble La Paz, pour de vrai, cette ville étendue dans une sorte d'immense cratère. Des petites “casas” colorées à perte de vue, des marchés dans tous les sens... Les cabines du téléphérique volent au-dessus de cette ambiance chaotique, pleine de vie, avec comme toile de fond les sommets enneigés du Huayna Potosi et Illimani (glaciers emblématiques de Bolivie de plus de 6 000 mètres d'altitude).

Podcast : Une journée à La Paz

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Nous nous arrêtons à Sopocachi, à deux pas du centre agité


Nous, on adore se balader dans les rues tranquilles de ce petit quartier bobo de La Paz. On y déniche des petites échoppes, des petits bars qui valent la peine de s'y arrêter. Nous prendrons un maté de coca au marché de Sopocachi, la boisson sacrée et traditionnelle, le remède contre le mal des montagnes. Et la yapa, c’est-à-dire le petit plus offert par la vendeuse, parce qu’on “yapa” toujours un bon client ici.

Nous nous dirigeons en direction du centre, avec une petite pause “jus de fruits frais” et “salteña” en chemin, au mercado Rodriguez. La salteña est l'en-cas de 11h des Boliviens, c'est un petit chausson fourré au poulet ou bœuf dans son jus. Le challenge : la manger, sans couverts, sans se tacher…

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Ville métissée et contrastée,
La Paz est le parfait échantillon d'un pays tout entier


Perchée à 3600 mètres d’altitude, la capitale la plus haute du monde est une ville merveille. La Paz est étonnante, surprenante, bruyante, colorée, intrigante, attachante... comme nulle autre.


Visite du centre historique de la Paz


Du quartier des marchés, bariolé de couleurs et rempli d'odeurs, on traverse quelques rues pour se retrouver au cœur du quartier historique, devenu centre d'affaires. Deux mondes qui coexistent à 200 mètres de distance et dont le seul point commun est le chaos permanent et bruyant qui les caractérise.

Nous reprenons un maté de coca, ou des feuilles à mâcher sur la rue Sagarnaga. Nous traversons le Mercado de Las Brujas, ou marché aux sorcières, où nous achetons une miniature pour faire plaisir à l’Ekeko, dieu bienveillant de l’abondance. La tradition veut que l’on projette tous ses espoirs dans l’achat de l’objet convoité en miniature, qui sera ensuite ritualisé.

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Dans le quartier historique, nous empruntons la calle Jaen, une des dernières rues coloniales de la ville, avec ses pavés et ses maisons de couleurs. Nous prenons le temps de pousser toutes les portes pour y découvrir de petites cours intérieures, des galeries, le musée des instruments de musique, et nous rencontrons Rosario. Elle nous parle de culture, de mode vestimentaire, de traditions, et nous invite à essayer ses nombreux jupons de cholitas (7 superposés paraît-il), en nous en livrant tous les secrets.

On déjeune à une des tables communes du marché, au milieu des Paceños. Le choix de plats y est riche, et les odeurs de viande grillée à la sauce à l’Aji se mélangent à celles des fritures et autres soupes épicées.

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La capitale de la Bolivie, vue du ciel


On rejoint El Alto en téléphérique, on survole des maisons à perte de vue, on s'immisce au-dessus des cours intérieures, des terrasses où sèchent les vêtements traditionnels, les costumes de danse... A flanc de falaise, sont perchés les chamans qui dirigent les cérémonies d’offrandes à la Pachamama. On s'aventure chez l'un d'eux pour se faire lire les feuilles de coca.


Plongée dans les traditions boliviennes


Nous redescendons par le cimetière général. Loin d’être effrayant ou triste, ce cimetière unique est animé, coloré par de grandes fresques murales et décoré par les familles des défunts. Ici, c’est la fête des morts tous les jours. On chante, on danse et on fait des offrandes pour honorer les proches disparus. Cette visite nous permet de mieux comprendre la culture bolivienne vis-à-vis de ses morts. Nous passons ensuite par la Calle de Los Andes, rue des costumiers de carnaval, des boutiques et des couturiers. On pourrait regarder pendant des heures le travail minutieux des fabricants de masques de la Diablada. Plus bas, en direction du marché, on trouve des chapeaux sur mesure, des bijoux en tous genres et des jupons de cholitas. On saute dans un collectivo pour retourner vers Sopocachi, pour une soirée au calme de l’agitation paceña.

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