Terra Bolivia :
agence de voyage spécialiste de la Bolivie depuis 23 ans
Depuis sa création en 1998, Terra Andina Bolivia n’a cessé d’évoluer. Fabrice, Nicolas, Éric, Thibault, Myriam, Lucie, Alice et Clément se sont succédés à la tête de l’agence, chacun avec son équipe, son style, son contexte, son époque. Et si vous êtes curieux, nous vous invitons à lire le récit de notre histoire à travers des témoignages de l'équipe en bas de cette page.
Terra Bolivia a commencé par être une agence de voyage d’aventure. Nous organisions, pour l’essentiel, jusqu’en 2009, de [grandes randonnées](/voyages/trek-traversee-andes) ou des ascensions andines, et des expés 4x4 sur l’Altiplano souvent combinées avec le Chili, l’Argentine ou le Pérou. Nous travaillions régulièrement pour des “prods télé” ou magazines. Nous organisions de temps en temps de grands voyages à travers le continent. Nous nous sommes impliqués dans ce que l’on appelait le tourisme communautaire ; Terra a co-construit l’écolodge de Tuni, dans la cordillère Royale, avec quelques familles Aymaras.
A partir de 2010, Terra Andina Bolivia a opéré un virage vers le voyage sur mesure et le voyage thématique, et s’est aussi internationalisée avec une clientèle plus diverse. L’agence a alors investi fortement dans le web, la technologie du voyage, la sécurité et la formation des équipes. Pendant cette période, l’agence s’est organisée, professionnalisée, en suivant l’évolution du tourisme d’aventure qui se démocratisait .
En 2019, nous vivons une crise existentielle brutale, en prenant conscience de l’urgence climatique et des transitions en cours. Nous prenons conscience que le tourisme a tendance à détruire ce qu’il désire et que tout en dénonçant le tourisme de consommation, nous y participions activement. Il nous fallait donc quitter le tourisme de “choses à voir” pour proposer un voyage “d'expériences à vivre”, et tenter d’aligner nos convictions et nos actions. Voyager en Bolivie, c’est une histoire qu’on se raconte, et c’est notre métier.
L’arrêt brutal de notre activité en 2020 en raison de la pandémie a agi comme un accélérateur d’un retour aux sources, avec l’objectif d’éco-concevoir nos activités. Nous avons alors entrepris d’étudier très sérieusement le monde de Demain (matin, étant donné l’urgence) puis d’explorer les pistes d’un voyage alternatif, plus sobre, jusqu’à aboutir au concept du voyage low-tech (utile, durable, accessible).
Un vol aller-retour entre l’Europe et la Bolivie, c’est environ 3 Tonnes d’équivalent CO2 . Les Accords Climat de Paris donnent pour objectif un budget carbone de 2 tonnes équivalent C02 par an et par citoyen à horizon 2050. En 2019, un français “moyen” émet 12 tonnes d’équivalent CO2. Le voyage au bout du monde doit donc devenir exceptionnel et pour cette raison, nos voyages sont conçus pour être le voyage d’une vie, hors-normes, exceptionnel aussi.
Voyagez moins souvent, plus longtemps, plus sobrement,
et pour de meilleures raisons
Nous avons mis en place une RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise), dont l’essentiel est de :

Réduire l'éco-impact nos voyages, par des circuits plus sobres en émissions de CO2.

Augmenter le sens et les vertus de nos voyages par la rencontre, le partage, l'apprentissage et les expériences.

Informer, sensibiliser, préparer nous-mêmes, nos équipes, nos fournisseurs, nos voyageurs à la transition écologique, en y dédiant une part salariale significative.

Changer notre rapport au digital par une politique Green IT : arrêt des adwords, élaboration de ce site web plus simple, utilisation de logiciels libres

Changer notre communication et flécher autrement nos dépenses marketing, changer l’usage des réseaux sociaux.

Changer la mission du gérant de l’agence qui n’est plus d’optimiser les profits financiers mais la richesse produite (dont le bien-être des employés par exemple).
Le Voyage d'aventure selon Terra Bolivia

Terra Bolivia a supprimé les vols domestiques de ses voyages (bien plus polluants au kilomètre parcouru qu’un vol transatlantique), remplacé certains trajets en transports privés par des transports partagés, remplacé certains hôtels par des nuits chez l'habitant. Nous favorisons désormais les repas “locaux”. Parallèlement à cette recherche de baisse de notre bilan carbone, nous cherchons à augmenter leurs vertus ou raisons d’être.
Nous avons réduit notre offre de 50 voyages à seulement 7 voyages. Nous concentrons ainsi nos efforts sur le contenu, l’utilité et l’intérêt de chaque journée de ces 7 voyages. Chaque voyage a un thème, un public précis, et se déroule comme une histoire que l'on raconte.
Et la Bolivie a beaucoup d’histoires inattendues à nous raconter … ici, ce sont les maîtres de la résilience, de la débrouillardise, de la “low-tech”. Et si la Bolivie était précurseur de ce qu’il fallait faire ?
Sur les chemins de Serendip
Terra Bolivia est elle-même une grande aventure humaine et notre raison d’être, c’est de l’enrichir chaque jour avec nos guides, nos chauffeurs, nos voyageurs, les hasards, les rencontres, les imprévus, à travers nos voyages, sans cesse transformés, enrichis, corrigés par nos passions et notre expérience.
Nous avons choisi de prendre les chemins de Serendip, ou de l’art de trouver ce que l’on ne cherche pas. Nous sommes des laborantins en voyage vers un avenir incertain et passionnant, et la Bolivie nous apparaît comme une étape magnifique. Et nous serions ravis de faire un morceau de route en votre compagnie, si le cœur vous en dit.
Voyons alors où vous mène votre coeur ? A vous de jouer, dites-nous quel voyageur vous êtes en testant la boussole du voyage ici
Notre histoire
Fabrice - Le Visionnaire
Les débuts
Au lancement de notre affaire, en octobre 1998, j’avais dit à Pierre, mon associé : “On va se lancer sans prendre trop de risques, on va être sérieux. Si au 1er janvier 1999, nous n’avons pas dix contrats pour notre première saison, on laisse tomber et je ne pars pas en Bolivie”. Au 1er janvier, on avait un contrat, notre premier contrat. Il en manquait donc neuf, je suis parti quand même en Bolivie, et Pierre suivait toujours …
Le hasard, c’est comme ça, a voulu que le premier client à m’avoir confirmé un service ait connu le pire de mes circuits. En rentrant de ce fameux premier circuit, un trek en Cordillère Royale, un des guides me dit : “Tu sais, Fabrice, je m’y attendais. Avant ton arrivée, je me suis disputé avec le muletier qui devait t’accompagner au départ, un certain Mario. Et j’ai contracté une autre équipe … Mario, furieux, est allé voir le yatiri (sorcier) du village pour jeter un sort sur ton trek ! T’as vu, ça marche !” On va finir par devenir superstitieux…

Nicolas - Le Fédérateur
Une affaire de famille
Pour l'organisation de nos treks, les villages et hameaux constituent des étapes où l'on bivouaque et où l'on change les lamas et les mules qui portent matériel et vivres. C'est également de ces communautés que sont issus les guides et les cuisiniers qui encadrent les randonneurs. Nous avons lié une relation particulière avec la famille Quispe, de la communauté de Tuni, au pied du Condoriri: Calixto, le 'taiseux', muletier en chef, et ses trois fils, Andres, l'aîné, débonnaire et discret, c'est le cuistot, Jaime, le cadet, aussi agile qu'une viscacha, qui guide les groupes avec Gonzalo, le benjamin de la bande, le plus timide.
J'ai eu l'honneur d'être invité au mariage de Gonzalo par un de ces jours de grand soleil sans nuages que connaît l'Altiplano. La cérémonie se fait en présence d'un pasteur, mais aussi selon les coutumes aymaras. Puis le repas est servi dans un grand champ : c'est ce plat de mouton recouvert de patates et cuit sous la terre dont j'ai oublié le nom … Tout ça est accompagné de bière, l'une des boissons les plus populaires en Bolivie. On verse quelques gouttes du premier verre à la Pachamama avant de porter un toast aux mariés.
Nous avons depuis, avec la famille Quispe, participé à l’élaboration et au financement d’un projet de tourisme communautaire, avec logements et activités locales. Le projet, désormais intégralement géré par la communauté, fonctionne depuis 2010.

Eric - Le Superguide
Les Expé 4x4 du bout du Monde
C’est juste après mon premier circuit en tant que guide que je gagnais le surnom de “superguide”. Sincèrement, quelques années plus tard, ça collait plutôt bien. Sur le coup, il y avait sans doute un peu d’ironie là-dessous …
Le Salar d’Uyuni est un endroit hallucinant, unique, exceptionnel, où l’on perd toutes notions d’espace et de distances. Le Salar d’Uyuni portait originellement (bien avant que la ville d’Uyuni n’existe) le nom du volcan qui le domine, le Tunupa. Au pied du Tunupa, en bordure du Salar, se trouve le petit village de Jirira et une famille délicieuse qui vit dans cet endroit charmant.
C’est devenu l’une de mes étapes préférées car Doña Lupe, Don Carlos et leurs enfants nous accueillent chaque fois avec autant de plaisir, et il est largement partagé. Les chambres sont disposées autour d’un patio, ornementé d’arbres et de plantes, qui nous procure une sensation de nature et de bien-être au milieu d’un Altiplano si aride. Et puis il y a les enfants, et, autour du puit, des animaux : un chat, des chiens, des poules, un ñandu (autruche sud-américaine) et bientôt une vigogne. Bref c’est un endroit fort agréable et ce fut le théâtre de mes premiers “exploits”.

Thibault - Le Mike Horn
Les Grands Treks
On m’a dit en commençant chez Terra Andina Bolivia “tu seras un homme après cette expérience-là”. Je n’avais pas bien compris , mais après ma première haute saison si ...
La haute saison c’est: 40 groupes de 10 à 15 personnes en même temps, 25 transcordillères, 100 treks et ascensions, et tout autant d’expés 4x4. On voyait les guides, chauffeurs, muletiers, cuisiniers défiler en permanence à l’agence. Ils venaient faire les comptes, nous raconter leurs anecdotes de tours, préparer les nouveaux départs avec l’équipe logistique: bonbonnes de gaz à recharger, tentes à réparer, nettoyer et à renvoyer pour les prochains groupes. Je suivais les entrées et sorties de matériel sur un fichier excel, nous avions des fiches de comptes à rallonge … Tout était en flux tendu, et je ne m’asseyais pas sur ma chaise avant 20h le soir.
Nous avons ensuite implémenté Toogo, une entreprise soeur de Terra, qui nous a fait passer de nos excel et words à un logiciel en ligne pour notre gestion interne.

Myriam - La(s) Gringa(s)
Les Grands Projets
Bientôt tous les détails sur la gringa, paciencia !

Lucie - La (presque) bolivienne
Les années folles
Vous êtes prêts ? Fermez les yeux : imaginez pleins de couleurs, des cymbales, des feux d’artifice improvisés, des milliers de danseurs, des applaudissements, des Saluuud exaltés, des costumes brillants sous les projecteurs, des percussions, des cris, des hymnes, des sifflets, la ferveur de la foule… nous partons avec l’équipe Terra Bolivia, danser le Tinku.
Après trois mois d’entraînements acharnés (on s'entraînait partout: à l’agence, dans les parcs de La Paz, entre deux appels clients...), d’essayage de costume et de partage, le jour J est arrivé, la entrada universitaria. Notre équipe franco-bolivienne était partie pour défiler une journée entière en dansant le Tinku, la danse traditionnelle des guerriers de Potosi. Une sacrée expérience d’immersion, de partage, de dépassement de soi (regardez un peu la danse, et vous comprendrez vite qu’à 3 600 mètres d’altitude, c’est sportif !)
Terra Bolivia, danseurs de Tinku en vidéo
Et parce que j’y ai pris goût, je vous raconte mon expérience de danse au carnaval d’Oruro

Alice - La résiliente
Le Renouveau
Quand les frontières ont fermées en mars 2020, je me suis dit que cela n'était rien que nous ne pouvions surmonter. Moins de 6 mois après la crise politique qui a agité nos voyages pendant plusieurs semaines, je pensais naïvement que j’avais déjà eu mon quota de complication pour les prochaines années…! Nous avions contourné des “bloqueos” de routes à pied entre Sucre et Potosi, improvisé un hébergement chez l’habitant chez un de nos chauffeurs près de l’aéroport pour éviter les manifestations de La Paz, organisé des échappées vers le Pérou, car rien n’arrête un voyage dans les Andes...
Le jour où tout s’est arrêté, quand d’un côté tous nos voyages ont été mis en pause, de l’autre nous avons accéléré le changement. Le monde de demain c'est maintenant. Toute l’équipe s’est formée sur les thèmes de la transition écologique, de nos impacts énergétiques, nous n’avons pas chômé notre confinement bolivien ! Cela nous a permis de remettre question notre activité d’organisateurs de voyages en Bolivie. C’est ce qui a initié notre renouveau, notre transition vers un retour aux sources.
Notre renouveau, et nos engagements, les voici.
Et un vrai retour au source Terra Bolivia, passe forcément par Tuni et la Cordillère Royale
